Un étrange site anglais : psychogeography.co.uk qui met en ligne La Société du Spectacle (le film !!!).
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Je n'ai pas réussi à le voir, n'hésitez pas à m'écrire si vous y êtes arrivés.
Je viens de lire dans libération un article d'Élisabeth Lebovici sur l'exposition d'Andreas Gursky au centre Pompidou.
Cet article est symptomatique de la qualité de la critique photographique en France.
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Par exemple, parlant du lieu de l'exposition :
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"l'un de ces lieux aux salles copieuses, sans fioritures ,à la géométrie ample, aux murs blancs et parquets luisant, où d'énormes oeuvres d'art mues par un invincible plan Marshall étendent vers le touriste leur toute-puissance (...)"
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Étonnant, non ?
Qu'est-ce qu'une "géométrie ample" ?
Qu'une "salle copieuse" ?
(copieux adj. : Abondant, par exemple: un repas copieux, in Petit Larousse 1985)
Je n'ai rien contre les figures de style, mais quel est cet invincible "plan Marshall" qui fait se mouvoir des photographies ?
Les visiteurs d'un musée sont ils vraiment des touristes ?
(touriste n. : Personne qui voyage pour son plaisir, in Petit Larousse 1985)
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On pourrait continuer ainsi pour tout l’article.
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Cela n'est rien, me direz vous, un article à écrire vite, un nombre de mots imposé, etc.
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En effet ce ne serait rien si la journaliste se contentait d'égrener des poncifs comme le font tous les articles "Culture" des quotidiens régionaux (dans lesquels la description du vernissage, la présence du préfet ou du maire, le nombre de visiteurs, le lieu d'habitation de l'artiste, son cursus, les prix qu'il a reçu, permettent au journaliste d'éviter de parler de l'exposition proprement dite).
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Mais notre journaliste ne s'arrête pas là. Elle tient à rendre compte du travail exposé, elle étale des références (mal choisises) à des artistes et à des courants. Elle tente d'expliquer aux profanes (nous) en quoi l'oeuvre de Gursky est une Oeuvre :
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“Sélection, combinaison, généralisation: on retrouve chez Gursky de furieuses réminiscences du renouveau classique (ou néoclassicisme) d'un David (peintre) ou d'un Ledoux (architecte). Entre 1750 et 1825, il s'agissait aussi de combler l'écart séparant la nature de l'idéal, de sélectionner les plus belles parties d'un paysage et de les combiner, afin de composer la vue parfaite. Cet idéal de généralisation et de transposition caractérise l'art de Gursky. Ses images ont la démesure à la fois de ces architectures utopiques et de ces mouvements de foule que la Révolution française organisa en fêtes. Et décrivent, non sans provoquer un certain malaise ou un grand effroi, une utilisation assez efficace du mot mass media.”
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Pourquoi ne se contente t-elle pas d’avoir un weblog, comme tout le monde, pour y écrire ses conneries ?
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Tout avait bien commencé:
Guidé par une chouette fille pas trop pudique, de solides gaillards se battent pour vivre en Paix, en Liberté.
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Quand est-ce que ça s'est cassé la gueule ?
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Aujourd'hui on en est à une alternative entre ces deux là :
Guillaume Tel était suisse.
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J'écoute Cabaret Voltaire,Radiation.Pilot39,ça ressemble à Nine Inch Nails.
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J'ai compris la semaine dernière le sens du slogan : L'imagination dans le bon sens. .
Je lis Karl Kraus et Alphonse Allais.
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Samedi, en boite, il y avait cette fille qui portait un T-shirt "Love me".
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Asia called me yesterday, cause you know, she's one of my friends. I met her in Milano, in a very cool bar, with cool music, and cool people. We had a lot of fun, she's sweet as hell. We smoked some pots and had some cool trips in her country, hey, nice girl.
She was mad at me for months now, cause I didn't see her movie "Scarlet Diva". When she called yesterday I said " Hi asia, I saw your movie on Saturday, it's cool, I liked it a lot, you're a fucking good artist Asia, it's what you've always wanted, no ?"
She just said: "I know it's a good film, dumb, but have you read my book ?"
Italian girls are like that, you know, hot and cool, but they are crazy.
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In tony's style:::